Lasaison 2022 du Supersevens, qui porte le nom de In Extenso Supersevens d'aprÚs son sponsor du moment, est la troisiÚme édition de cette compétition de rugby à sept.Elle se déroule sur trois étapes estivales du 13 août 2022 au 27 août 2022 suivi d'une étape de finales organisée le 13 novembre 2022 à la Paris La Défense Arena.Elle oppose les quatorze clubs de Top 14, les
ThĂ©oet Hugo dans le mĂȘme bateau. Partager. Informations pratiques . Du mercredi 27 avril 2016 au mardi 3 mai 2016 . PrĂ©sentation. Assistez Ă nos sĂ©ances exclusives de THEO & HUGO DANS LE MEME BATEAU au mk2 Beaubourg - Mercredi 27 avril Ă 11h05 et 13h10 en prĂ©sence des rĂ©alisateurs Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU pour une prĂ©sentation en avant sĂ©ance.
FichedĂ©taillĂ©e de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau - DVD rĂ©alisĂ© par Olivier Ducastel, Jacques Martineau et avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel, Miguel Ferreira, Arthur Dumas. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e.
Dansce club parisien rĂ©servĂ© aux garçons oĂč tout le monde Ă©volue dans une Ă©galitaire nuditĂ©, le blond ThĂ©o (Geoffrey CouĂ«t) est hypnotisĂ© par Hugo (François Nambot), le brun, en train de faire
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau, le nouveau film de Jacques Martineau et Olivier Ducastel, sort ce mercredi en salles. Un film gay important. Attention, SPOILERS. ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau a la trempe des films qui laissent des traces dans lâhistoire du cinĂ©ma gay. On ne sort pas indemne de cette Ćuvre radicale, tant sur la forme
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd. 6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 2242 Date de sortie 27 avril 2016 RĂ©alisĂ© par Olivier Ducastel et Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel, Miguel Ferreira, Ăric Dehak, Arthur Dumas, Patrick Joseph Genre ComĂ©die dramatique Production Française Synopsis ThĂ©o Geoffrey CouĂ«t et de Hugo François Nambot se rencontrent dans un club libertin. TrĂšs vite la complicitĂ© entre eux dĂ©passe le simple lien charnel. PassĂ© lâexaltation des premiĂšres Ă©treintes passionnĂ©es, dĂ©grisĂ©s, ils errent dans les rues vides du Paris nocturne, et se confrontent Ă leur amour naissant. Puis la peur au ventre direction les urgences. Et si Hugo, sĂ©ropositif, avait contaminĂ© ThĂ©o qui a fait lâerreur, dans un moment dâabandon, de vivre lâinstant sans protection ? Conversation entre les rĂ©alisateurs, Olivier Ducastel et Jacques Martineau La scĂšne dâouverture Olivier Ducastel Jâimagine quâon va beaucoup nous parler de la sceÌne dâouverture du film. Pourtant, elle a eÌteÌ assez simple aÌ tourner, tu ne trouves pas ? Jacques Martineau Je crois que câest parce que nous racontions une vraie histoire, que nous eÌtions tous concentreÌs sur cet objectif qui a rendu le filmage de la sexualiteÌ aussi naturel que ce que nous avions imagineÌ lorsque nous avons conçu le projet. Ce nâest pas quâune sceÌne de coiÌt et la "performance" qui consiste aÌ filmer des comeÌdiens en eÌrection, sâest compleÌtement effaceÌe meÌme si, quand meÌme, ça ne se fait pas comme une sceÌne de repas ! devant les neÌcessiteÌs du reÌcit il fallait quâon croie aÌ cette rencontre amoureuse, aÌ cet eÌlan eÌperdu du deÌsir. La question des regards eÌtait pour nous tous la plus essentielle. Mais il faut admettre que cette sceÌne nâa pas rendu la production du film treÌs simple. La production du film Olivier Ducastel Oui et non. Nous savions, avec Emmanuel Chaumet, deÌs que nous avons lanceÌ lâeÌcriture, quâil nous faudrait rester dans ce que nous appelons la cateÌgorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cineÌma français. Partant de laÌ, on pense son film diffeÌremment deÌs lâamont. Cela ne nous a pas seulement offert une grande liberteÌ, mais nous a aussi inciteÌs aÌ aller au bout de nos ideÌes ça ne valait pas la peine de se mettre en marge si câeÌtait pour produire aÌ la fin des images eÌdulcoreÌes. Le filmage de cette premieÌre sceÌne eÌtait aussi une expeÌrience nous voulions veÌrifier quâil eÌtait possible de filmer la sexualiteÌ en sâeÌcartant aÌ la fois des interdits "moraux" et eÌconomiques et de la grammaire classique des films pornographiques qui utilise les gros plans en inserts, lesquels permettent dâemployer des doublures. Les comeÌdiens Jacques Martineau Du coup, les comeÌdiens nâont pas eÌteÌ pour rien dans cette affaire, tu ne crois pas ? Olivier Ducastel Oui, naturellement. Ils eÌtaient tellement deÌcideÌs, ils nous ont parus si eÌvidents pour le roÌle, que ça a leveÌ bien des inquieÌtudes et nous a aideÌ aÌ aller de lâavant. Geoffrey CoueÌt et François Nambot ont eu la chance de passer leur sceÌne dâessais ensemble et ils se sont immeÌdiatement imposeÌs aÌ nos yeux. Nous les avons rencontreÌs, nous avons discuteÌ du projet, de la question du filmage de la sexualiteÌ et nous les avons choisis. CâeÌtait un coup de cĆur. Jacques Martineau Jecrois quâil faut preÌciser que nous avons fait un casting relativement ordi- naire, par la voie dâune annonce treÌs explicite qui a dâembleÌe eÌcarteÌ beaucoup de candidats avant meÌme les essais de jeu classiques sur une sceÌne de comeÌdie eÌcrite pour lâoccasion. Olivier Ducastel Oui, et ce nâest quâapreÌs avoir proposeÌ le roÌle aÌ François et Geoffrey, et aÌ eux seuls, que nous avons fait des essais de filmage de la sexualiteÌ. Il sâagissait de veÌrifier tous ensemble que nous nous sentions suffisamment aÌ lâaise. Nous avons fait cela avec le chef-opeÌrateur, son assistante et notre assistant aÌ la mise en sceÌne. Comme un petit tournage. CâeÌtait aussi pour que les comeÌdiens puissent deÌcider de ne pas aller plus loin dans lâaventure. Une histoire dâamour avant tout Jacques Martineau Ăa nous a rassurĂ©s sur notre capacitĂ© collective Ă filmer la sexualitĂ© comme nous lâimaginions, mais je crois que ce qui nous a le plus emballĂ©, câest quâavec Geoffrey et François, Ă lâimage, on voyait surtout quelque chose de trĂšs amoureux. Parce quâau fond nous voulions raconter une histoire dâamour avant tout. Câest bien ce que tu mâavais commandĂ©, nâest-ce pas ? Olivier Ducastel Jâavais envie dâun rĂ©cit qui raconte le dĂ©but dâune histoire dâamour. Tous nos films parlent dâamour, mais je voulais revenir Ă la source. Peut-ĂȘtre pour rejoindre et dĂ©nouer Jeanne et le garçon formidable qui racontait la naissance dâun amour qui ne pouvait aboutir. LĂ , jâavais envie dâune histoire qui aille au contraire vers une fin heureuse, mĂȘme si les personnages vivent des moments difficiles qui menacent cette histoire naissante. Jacques Martineau Parce que lâĂ©closion dâun amour, câest aussi lâhistoire dâune prise de risque lâamour est en soi une prise de risque. Il ne sâagit pas de dire que baiser sans se protĂ©ger est un signe dâamour, mais de raconter une fiction qui met en scĂšne ce moment oĂč on se dit quâon tombe amoureux, quâon accepte cet amour, mĂȘme si, on le sait, Ă un moment ou un autre, le prix Ă payer risque dâĂȘtre assez Ă©levĂ©. Et câest une prise de risque aussi parce que personne ne sait vraiment ce que ça veut dire "ĂȘtre amoureux". On sent un truc, on dĂ©cide que câest de lâamour, mais on ne sait pas vraiment si câest solide. Un film gay Olivier Ducastel Comme dâautre part nous voulions aussi rĂ©aliser un film gay, une histoire entre deux garçons, il nous a paru Ă©vident de placer la sexualitĂ© en premier. Parce que câest quand mĂȘme souvent comme ça que ça commence chez les gays et aussi parce quâen lâespĂšce la rencontre amoureuse sexuelle entraĂźne rapidement un conflit Ă cause de la sĂ©ropositivitĂ© dâun des deux partenaires. Câest Jeanne un peu, mais Ă une autre Ă©poque et en version happy ending. Enfin, si on nâĂ©coute pas trop Hugo qui parle dĂ©jĂ de la sĂ©paration future. Jacques Martineau Tu dis "un film gay". On va encore se faire taper sur les doigts ! Olivier Ducastel Ăa ne nous a jamais fait peur. Jacques Martineau Non et câest pas Ă notre Ăąge quâon va commencer Ă dĂ©clarer que câest "clivant" de penser ainsi. Personne ne nous croirait, de toute façon. Olivier Ducastel Mais je ne vois pas pourquoi les hĂ©tĂ©ros ne pourraient pas voir notre film. Jacques Martineau Ouais, lâamour câest universel ! Olivier Ducastel Un peu passe-partout comme slogan, non ? Jacques Martineau Alors le sexe câest universel ! Un film en temps rĂ©el Olivier Ducastel Hum ! Par les temps qui courent, je nâen suis pas si sĂ»r. Attendons de voir. On pourrait juste dire que câest un film, un film en temps rĂ©el qui plus est. Câest intĂ©ressant le temps rĂ©el, non ? Câest toi qui a en eu lâidĂ©e, pourquoi ? Jacques Martineau Ăa sâest un peu imposĂ© Ă moi, ce dĂ©sir dâattraper un personnage et de ne pas le lĂącher. Je me suis dit que tant quâĂ vouloir parler de la naissance dâun amour, autant ne pas trop user des artifices dâun rĂ©cit Ă ellipses. Rester dans la tension de ce moment, chercher Ă susciter chez le spectateur le simple dĂ©sir de savoir si, entre ces deux-lĂ , pour finir, une histoire dâamour va vraiment dĂ©buter. De ce point de vue, commencer par la grande scĂšne de sexe mâest vite apparu nĂ©cessaire aussi en termes narratifs. Il me semble quâelle donne lâĂ©lan et lâimpulsion du rĂ©cit. Câest elle qui permet ensuite quâon accepte les lĂ©gers flottements du temps rĂ©el, les moments moins denses et il me semble du film, de renoncer complĂštement Ă construire une autre tension dramatique que celle liĂ©e Ă lâenvie dâaccompagner les deux personnages jusquâau moment oĂč on peut espĂ©rer que leur histoire dâamour continue de la trivialitĂ© du sexe Ă quelque chose de plus sentimental. Lâamour, quoi ! Olivier Ducastel Dans tout ça, il y a aussi lâenvie dâexplorer un nouveau "genre" filmique. Les films en temps rĂ©el qui donnent lâillusion du temps rĂ©el, mâont toujours plu. Je venais dâailleurs de voir Locke de Steven Knight qui mâa vraiment confirmĂ© ce goĂ»t. Jacques Martineau Et ça explique aussi le titre qui est une rĂ©fĂ©rence Ă Rivette, grand amateur de temps rĂ©el. Olivier Ducastel Et le nom du personnage ! ThĂ©o est un hommage Ă la ClĂ©o dâAgnĂšs Varda. Mais ThĂ©o de 4 Ă 6, ça aurait Ă©tĂ© un peu trop rĂ©fĂ©rencĂ©. ThĂ©o câest suffisamment transparent comme ça. Jacques Martineau Je crois aussi que nous nâaimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ fait. Câest amusant de se frotter Ă de nouvelles difficultĂ©s Ă chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, câest diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el. Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. En amont, nous avons beaucoup lu et relu le scĂ©nario, avec les comĂ©diens, avec les membres de lâĂ©quipe, dont le monteur, pour tenter dâĂȘtre au plus juste, de retirer dĂ©jĂ tout ce qui, dans un film "normal", tombe naturellement au montage. Cela impose des choix, pas toujours faciles Ă faire car, aprĂšs, on doit sây tenir. Pour les dĂ©cors, on suit les comĂ©diens dans leur trajet. LĂ encore, mĂȘme sâil y a quelques contractions de lâespace rĂ©el, nous avons choisi en amont et nâavons pas pu, comme Ă lâhabitude, privilĂ©gier tel ou tel lieu qui aurait Ă©tĂ© plus simple en terme de logistique ou de lumiĂšre. Mais nous avons beaucoup arpentĂ© les dĂ©cors avant le tournage, pour ĂȘtre sĂ»rs de notre coup. Au montage, il y avait des interdits. Nous avons demandĂ© Ă Pierre Deschamps, le monteur, de travailler pendant le tournage. Cela permettait de vĂ©rifier que notre parti-pris fonctionnait. Dans le pire des cas, nous aurions pu retourner un bout de scĂšne, nous nâavons pas eu Ă le faire. Ensuite, comme la libertĂ© au montage Ă©tait relativement rĂ©duite, nous avons laissĂ© le monteur travailler seul encore plus que sur nos films prĂ©cĂ©dents. Il nous a surpris par le choix de certaines prises que nous avions a priori Ă©cartĂ©es au moment du tournage, mais qui finalement trouvait mieux leur place dans la continuitĂ© du film, soit en apportant de la fluiditĂ©, soit au contraire en bousculant un peu lâattendu. Et puis mĂȘme si le temps rĂ©el contraint beaucoup, il laisse pas mal de petites libertĂ©s dont Pierre a su se saisir il a un un bon sens du rythme que jâaime beaucoup. Jacques Martineau Cela dit, il y a quand mĂȘme des sĂ©quences dĂ©coupĂ©es sur lesquelles le travail de montage Ă©tait assez lourd, en particulier la premiĂšre. Mais il fallait toujours conserver le sentiment du temps rĂ©el. Ăa se joue sur des raccords, certains plans pris dans leur durĂ©e, etc. Si on ajoute la petite Ă©conomie, câest en dĂ©finitive un film qui sâest beaucoup construit autour de contraintes formelles et techniques, dont dĂ©coule en grande partie la mise en scĂšne. CâĂ©tait plutĂŽt bĂ©nĂ©fique, en particulier pour filmer le Paris nocturne dont nous avions envie, non ? Filmer le Paris nocturne Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. Par exemple, si nous avons osĂ© dâaussi longs plans sĂ©quences câĂ©tait Ă la fois pour des questions de jeu, mais aussi pour des raisons Ă©conomiques dĂ©couper prend un temps fou et techniques dans la rue, la nuit, sauf Ă bĂ©nĂ©ficier de moyens Ă©normes, on ne peut maĂźtriser la lumiĂšre, or les tempĂ©ratures de couleur changent Ă©normĂ©ment dans Paris. Dans certains plans, il y a des anomalies » lumineuses, on passe du jaune au blanc, les changements de couleur des feux produisent des effets Ă©tranges sur les comĂ©diens, etc. Tout cela, dans un film classiquement dĂ©coupĂ© poserait dâimportants problĂšmes de raccords dans un plan sĂ©quence, le spectateur accepte ces variations parce quâil les comprend. Notre chef-opĂ©rateur, Manuel Marnier, a formidablement gĂ©rĂ© toutes ces contraintes. Pour la lumiĂšre, avec des moyens trĂšs lĂ©gers, il a rĂ©ussi Ă nous offrir une nuit parisienne rĂ©aliste, sombre comme nous le souhaitions, qui Ă©vite les horribles effets verts sur les visages des comĂ©diens. Et jâaime aussi beaucoup son sens du cadre, son habiletĂ© Ă faire entrer avec justesse les accidents du rĂ©el. Jacques Martineau Quand on a si peu de moyens, on ne peut pas maĂźtriser la circulation, les passants, etc. Dans les plans sĂ©quences, les accidents habitent le plan trĂšs naturellement. On peut, au montage, choisir un plan non seulement pour le jeu, mais aussi pour les Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs nous avons eu quelques passages de voitures, camions, ambulances ou motos que nous nâaurions pas mĂȘme eu lâidĂ©e dâorganiser si nous avions eu un gros budget. DerriĂšre les comĂ©diens, nous avons tentĂ© de saisir aussi le Paris nocturne, vide, mystĂ©rieux, habitĂ© de quelques prĂ©sences diffuses, traversĂ© des feux des vĂ©hicules, illuminĂ© par le mobilier urbain ou les quelques enseignes qui restent Ă©clairĂ©es toute la nuit. Olivier Ducastel Le film est une dĂ©claration dâamour Ă cet Est-parisien que nous habitons, que nous aimons beaucoup et que nous avions dĂ©jĂ filmĂ©, il y a 18 ans, dans Jeanne. Il se trouve quâaujourdâhui, parce que le trajet des personnages croise un moment celui des terroristes du 13 novembre, ces images prennent un poids nouveau. Par un hasard assez troublant, câest au moment oĂč ThĂ©o passe devant les deux cafĂ©s oĂč ont dĂ©butĂ© les fusillades, que nous avons mis des images mentales de cauchemar. Mais le film Ă©tait montĂ© avant les attentats, ce nâest que pure coĂŻncidence. La musique Jacques Martineau Si nous parlons de Paris, je crois que câest le moment dâĂ©voquer aussi la musique. Jây pense parce quâaprĂšs la scĂšne du sexe-club, elle contribue selon moi Ă souligner non seulement la couleur psychologique de certaines scĂšnes, mais aussi Ă ouvrir le spectateur Ă une meilleure perception de lâespace. Parfois, vraiment, il me semble quâelle aide Ă mieux voir les dĂ©cors, Ă en mesurer la profondeur mystĂ©rieuse. Et certains plans, comme la course le long du canal, ont Ă©tĂ© tournĂ©s pour lui laisser de la place. Elle Ă©tait essentielle pour nous, nâest-ce pas ? Olivier Ducastel Oui, Ă commencer bien sĂ»r, par la scĂšne dâouverture sans dialogue. Il fallait une musique de sexe-club, qui enchaĂźne les morceaux comme dans une playlist mais qui, pourtant, soit composĂ©e en partie Ă lâimage pour souligner certaines inflexions du rĂ©cit. Et nous voulions aussi quelque chose de trĂšs Ă©nergique, sauvage et lyrique. Cette scĂšne doit ĂȘtre une sorte dâexpĂ©rience visuelle et sonore pour le spectateur, Ă la mesure de lâexpĂ©rience existentielle que vivent les personnages. Je crois que le spectateur peut en sortir un peu Ă©puisĂ©, avec presque autant de dĂ©sir de respirer lâair frais de la rue que les personnages qui se retrouvent seuls, ensemble, dans lâintimitĂ© Ă©trange de ce Paris dĂ©sert. Jacques Martineau Il y a quand mĂȘme un titre dâAsaf Avidan. Pour le plaisir et aussi pour crĂ©dibiliser la musique du dĂ©but comme musique de sexe-club. Olivier Ducastel Parce que tout le reste de la musique a Ă©tĂ© composĂ© par un collectif de jeunes gens dont fait partie le mixeur du film. Nous avons aimĂ© les compositions quâils nous ont fait entendre et nous nous sommes dit que ce serait bien de faire confiance Ă des jeunes gens qui ont un goĂ»t musical de leur Ă©poque, un goĂ»t vraiment contemporain. Jacques Martineau Travailler avec des jeunes gens pour qui câĂ©tait une premiĂšre expĂ©rience de long-mĂ©trage, câĂ©tait un peu le mot dâordre du film de toute façon. Pour nous obliger Ă ne pas ĂȘtre dans la routine, et aussi pour prolonger le travail de transmission et dâenseignement que nous effectuons, toi Ă la FĂ©mis, moi Ă lâUniversitĂ© de Nanterre. CâĂ©tait une belle expĂ©rience. LâĂ©volution de notre collaboration Olivier Ducastel Et notre collaboration ? On nous pose toujours une question sur lâĂ©volution de notre collaboration. Jacques Martineau Bon, quoi, nous ne vivons plus ensemble, câest pas un secret et je nâai pas tellement lâimpression que ça a beaucoup changĂ© notre maniĂšre de travailler. Tu as toujours Ă©tĂ© relativement interventionniste sur lâĂ©criture, mais en me laissant totalement libre de mon travail. Idem pour la mise en scĂšne de mon cĂŽtĂ©. Avec les comĂ©diens, au montage, au mixage, je crois que nous avons partagĂ© comme Ă notre habitude. Avec nos compĂ©tences particuliĂšres. Tu vois quelque chose de diffĂ©rent ? Olivier Ducastel Juste un dĂ©tail plus de libertĂ© en ce qui me concerne pour parler de la sexualitĂ© avec toi. Jacques Martineau Câest super intime, ça. Tu crois quâon peut vraiment lâimprimer ? Olivier Ducastel Bah ! AprĂšs ce quâon a filmé⊠Ils rigolent. Mon opinion TrĂšs loin de leur premier film, Jeanne et le garçon formidable, du sympathique DrĂŽle de FĂ©lix ou du trĂšs beau, L'Arbre et la forĂȘt, dans lesquels de grands comĂ©diens participaient Ă la rĂ©ussite de ces rĂ©alisations, les deux rĂ©alisateurs prennent un virage Ă 180°. Une trĂšs longue scĂšne d'ouverture orgiaque est telle une publicitĂ© pour le sex-club parisien. Par ailleurs trĂšs bien filmĂ©e. S'en suit une balade, presque rĂȘvĂ©e, dans un Paris nocturne en vĂ©lib, Ă pied, en courant aussi. Quand viendra le questionnement sur la prise de risque d'une relation sans protection, le film prend des airs didactique et s'enfonce dans les clichĂ©s. Le passage aux urgences, d'un hĂŽpital parisien. L'immigration, avec un vendeur de kebab. Les retraites, aussi, avec une charmante vielle dame obligĂ©e de faire des mĂ©nages, pour amĂ©liorer l'ordinaire, sans se plaindre par ailleurs. Jacques Martineau a dĂ©clarĂ© "Je crois aussi que nous nâaimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ fait. Câest amusant de se frotter Ă de nouvelles difficultĂ©s Ă chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, câest diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el." Certes, mais pour ce film c'est passablement ratĂ©. Dommage. Published by CinĂ© Alain - dans Des films en 2016
RĂ©alisation Olivier Ducastel DurĂ©e 1 heure 37 minutes Genre Drame Langue Français 27 April 2016 108 membres Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. Acteurs 16 Films similaires
Du cul en premier, du cul et plein de cul ; pour un temps, on se croirait revenu au Rectum dâIrrĂ©versible⊠LumiĂšres bleues et soleils rouges, backrooms et beats hardcore musique ad hoc de Karelle et Kuntur, hommes partout qui rĂŽdent, qui sâempoignent et qui sâimbriquent. Il y a ThĂ©o et Hugo qui baisent parmi eux, et un peu plus en fait. En train de tomber amoureux, mais sans le savoir encore car oui, un coup de foudre est possible mĂȘme au fond dâune cave Ă partouze. ThĂ©o est lĂ , adossĂ© contre un mur en pierres voĂ»tĂ©, il contemple Hugo et il semble Ă©bahi. FragmentĂ©s dâabord, les voilĂ ensemble lâun contre lâautre, puis lâun dans lâautre au milieu des rĂąles, des Ă©treintes et des saillies, avec seulement leurs baskets aux pieds⊠La scĂšne, longue, sensuelle et magnifique, sublime la valse brutale des corps et des dĂ©sirs, et plus tard celle, intime, des regards qui se croisent, de ceux qui se sont trouvĂ©s⊠Et puis crispation soudain, crispation dĂšs les premiers mots Ă©changĂ©s, dĂšs que ThĂ©o et Hugo se retrouvent dehors et revĂȘtus, la nuit dans Paris solitaire, Paris jâai pas sommeil, Paris tout chaud, et puis se parlent. Tristesse alors, ĂŽ tristesse que dâouvrir le film par une incroyable sĂ©quence de vingt minutes, affolante et coite et moite, pour venir ensuite compromettre le film par des dialogues empreints, le plus souvent, dâune banalitĂ© dĂ©sarmante et que les deux comĂ©diens, Geoffrey CouĂ«t et François Nambot, ont bien du mal Ă soutenir malgrĂ© leur absolu dĂ©vouement. Beaucoup ont louĂ© le cĂŽtĂ© volontairement naĂŻf de la chose on cite volontiers Jacques Demy pour justifier ça, quel malheurâŠ, sauf que cette supposĂ©e naĂŻvetĂ©, lourde dans les Ă©changes et pour lâensemble du film, rĂ©siste mal Ă la magie insouciante et enchanteresse du rĂ©alisateur nantais en tout cas jusquâĂ Une chambre en ville. Ici tout paraĂźt plus affectĂ©, plus signifiant. Et plus didactique aussi dans cette rĂ©alitĂ© du Sida lĂ et toujours lĂ , et mĂȘme si on nâen parle moins, et mĂȘme si on nâen parle plus entravant la relation de ThĂ©o et Hugo, ramenĂ©e pourtant Ă une quinzaine de minutes aux allures de campagne de prĂ©vention sur le traitement dâurgence en cas de rapport Ă risques, ou un court-mĂ©trage dĂ©modĂ©, ressorti des vieux cartons de 3 000 scĂ©narios contre un virus ou Lâamour est Ă rĂ©inventer. Ou mĂȘme une espĂšce de mode dâemploi exhaustif on a le droit aux effets secondaires et Ă chaque pilule avalĂ©e, du dĂ©lire⊠rajoutĂ© lĂ pour faire acte de charitĂ©, dâon ne sait quelle bonne volontĂ©. Dâailleurs on nâen parlera plus vraiment aprĂšs, affaire quasi rĂ©glĂ©e, une pĂ©ripĂ©tie en moins dans le parcours amoureux des deux amants qui se promettent de vivre ensemble pour les vingt prochaines annĂ©es⊠Et le film de vouloir traiter certains sujets dâactualitĂ© dits "socio-sensibles" de cette mĂȘme façon, bĂ©ate et gauche les femmes qui travaillent la nuit, ThĂ©o qui rumine son possible engagement humanitaire, un Syrien qui parle de son pays dâavant la scĂšne est dâun amateurisme presque gĂȘnant, une parisienne des gens et de sa retraite⊠Olivier Ducastel et Jacques Martineau veulent dire des choses de notre sociĂ©tĂ© et de notre quotidien, mais trop vite, grossiĂšrement, maladroitement, et confronter ces choses Ă la nouveautĂ©, Ă la fĂ©brilitĂ© de la rencontre. Il fallait, au contraire, faire fi des jolis discours et inscrire les deux amants dans un autre espace-temps, celui du sentiment amoureux qui vous laisse dans votre bulle, sur votre petit nuage, loin du monde et des autres Paris nâest pas dĂ©sert pour rien, et qui Ă©chapperait Ă la platitude de belles paroles, exacerbant davantage le romantisme de nâimporte quelle situation, lâaffranchissant de tout sermon. Du romantisme crachĂ© jurĂ© comme une balade en VĂ©libâ, comme un sprint le long du canal Saint-Martin, comme des yeux dans les yeux qui sâĂ©ternisent dans un premier mĂ©tro, et cette fin Ă la OrphĂ©e oĂč tout peut recommencer⊠LĂ tout Ă coup, Ducastel et Martineau visent droit au cĆur, balardent le superflu, Ă©voquent simplement ces petits riens qui font le tout dâun amour naissant qui vous tombe dessus. Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur SEUIL CRITIQUES Haut perchĂ©s.
ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,2 397 notes dont 57 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 16 ans Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD PremiereMax Location dĂšs 2,99 ⏠HD Canal VOD Location dĂšs 2,99 ⏠VIVA Location dĂšs 2,99 ⏠HD UniversCinĂ© Location dĂšs 2,99 ⏠Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 113 DerniĂšres news Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse L'HumanitĂ© 20 Minutes Bande Ă part Les Inrockuptibles LibĂ©ration Positif Studio CinĂ© Live Sud Ouest Transfuge TĂ©lĂ©rama Le Monde Les Fiches du CinĂ©ma Cahiers du CinĂ©ma Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă 5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 15 articles de presse Critiques Spectateurs La longue et brĂ»lante scĂšne d'ouverture, parce qu'elle mĂ©lange la radicalitĂ© de la reprĂ©sentation Ă un romantisme Ă contre-temps, reste ce que le film offre de plus intĂ©ressant. La suite, un parcours nocturne et chaotique jusqu'Ă l'appartement de ThĂ©o, vaut principalement par la mise en scĂšne mi-rĂ©aliste, mi-onirique de Ducastel et Martineau, qui filment le Paris dĂ©sert des noctambules. En semant sur le parcours de ThĂ©o et Hugo ... Lire plus TrĂšs loin de leur premier film, Jeanne et le garçon formidable, du sympathique DrĂŽle de FĂ©lix ou du trĂšs beau, L'Arbre et la forĂȘt, dans lesquels de grands comĂ©diens participaient Ă la rĂ©ussite de ces rĂ©alisations, les deux rĂ©alisateurs prennent un virage Ă 180°. Une trĂšs longue scĂšne d'ouverture orgiaque est telle une publicitĂ© pour le sex-club parisien. Par ailleurs trĂšs bien filmĂ©e. S'en suit une balade, presque rĂȘvĂ©e, dans ... Lire plus Beaucoup aimĂ© ce film, superbement filmĂ©, bonne musique, deux acteurs touchants. On n'a jamais aussi bien filmĂ© une back-room, ni exprimĂ© la fulgurance du choc amoureux. Le cĂŽtĂ© spot pour Sida Info Service peut prĂȘter Ă sourire on est en 2016, plus en 1996 ! mais sans doute est-ce important pour les nouvelles gĂ©nĂ©rations de rappeler des Ă©vidences. Profitez de ce film tant qu'il est visible en salles !!! On Ă©tait pourtant restĂ© sur une trĂšs bonne note pour le duo Ducastel/Martineau. Ils m'avaient bouleversĂ© avec L'arbre et la forĂȘt 2010. On en est loin ici. ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau est leur premier ratage. Cela commence pourtant trĂšs bien. La premiĂšre scĂšne dans le sex-club est vraiment trĂšs rĂ©ussie. Malheureusement, celle-ci terminĂ©e, et dĂšs que les personnages ouvrent la bouche, tout s'Ă©croule. Le dĂ©bat fait dĂ©jĂ ... Lire plus 57 Critiques Spectateurs Photos 17 Photos Secrets de tournage Duo de choc Olivier Ducastel et Jacques Martineau sont un duo de rĂ©alisateurs qui officie derriĂšre la camĂ©ra depuis la fin des annĂ©es 1990. ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau est le huitiĂšme film du duo, sept ans aprĂšs Juste la fin du monde. PremiĂšre scĂšne La scĂšne d'ouverture de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau, qui montre la dĂ©couverte et la naissance du dĂ©sir chez les deux hommes, est filmĂ©e de maniĂšre trĂšs explicite. Les rĂ©alisateurs se sont ainsi affranchis des circuits de financement traditionnels, ce qui a impactĂ© l'Ă©criture du film "Cela ne nous a pas seulement offert une grande libertĂ©, mais nous a aussi incitĂ©s Ă aller au bout de nos idĂ©es ça ne valait pas la peine de se mettre en mar Lire plus Couple gagnant Geoffrey CouĂ«t et François Nambot ont passĂ© leur casting ensemble et se sont immĂ©diatement imposĂ©s aux rĂ©alisateurs comme le duo idĂ©al pour incarner le couple amoureux de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau. 7 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur Epicentre Films RĂ©compense prix AnnĂ©e de production 2015 Date de sortie DVD 22/11/2016 Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD 22/11/2016 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 7 anecdotes Box Office France 20 939 entrĂ©es Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 143273 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Marque Hugo Boss Serie Hugo Boss HUGO Sous-collection Hugo Boss HUGO Theo Numéro de modÚle 50478506-001 EAN 4063534981593 Sexe Hommes Type de portefeuille Portefeuille Zippé Couleur Noir Matériau Cuir Type de cuir Lamsleer Compartiment transparent Non Garantie 1 an sur erreur de production Chez Brandfield, vous achetez les meilleurs Hugo Boss portefeuilles, comme ce Hugo Boss HUGO Theo Black Ritsportemonnee 50478506-001. Acheter un Hugo Boss portefeuille chez Brandfield est sûr et facile dans notre boutique en ligne. Nous sommes un distributeur officiel Hugo Boss de portefeuilles. Vous bénéficiez de la garantie standard de 1 an sur erreur de production. Découvrez la collection complÚte de Hugo Boss portefeuilles dans notre boutique en ligne.
theo et hugo dans le meme bateau